Kevin est un ancien grimpeur pro, falaisiste jusqu’à 9A+, bloqueur jusqu’au 8C, compétiteur sur quelques coupes du monde en diff et en bloc. Orienté vers le coaching depuis plus de quinze ans, il a entraîné plusieurs grands noms, comme Sean McColl, Mejdi Schalck, Naïlé Meignan ou encore Clotilde Pfister.
Il est l’auteur du livre « Escalade Training », considéré par de nombreux grimpeurs comme une bible des exercices d’entraînement en escalade.
Il s’occupe également de la partie escalade chez Vertical’Art Nantes.
Aujourd’hui, Kevin a 3 projets principaux :
- Ecrire un 2ème livre sur la planification d’entraînement.
- Développer le haut-niveau en région Pays de la Loire, où il réside.
- Continuer d’évoluer avec les athlètes qu’il entraîne.
Kevin nous partage sa vision de la grimpe :
Hello ! J’ai 35 ans, je suis papa (d’une petite fille d’1 mois au moment de rédiger ces lignes), de deux huskys et de deux chats ;) On peut dire que j’ai une famille nombreuse !
Je suis un ancien grimpeur, falaisiste jusqu’à 9A+, bloqueur bloqué au 8c, compétiteur sur quelques coupes du monde en diff et en bloc.
Actuellement cadre chez Vertical Art, je m’occupe de la partie escalade à Nantes, et je suis en renfort dans l’Ouest de la France. J’ai également monté une entreprise dans le coaching privé depuis 2 ans, après une quinzaine en micro-entreprise. Je ne m’ennuie pas … 😉
Je ne saurais pas dire si j’ai un parcours atypique, mais a la base je viens plutôt de la haute-montagne. Des grandes voies en Trad, je suis passés à la couenne, puis, dans un objectif de performance à la salle 🙂
Du cailloux me voilà donc à tirer sur du plastique ! De quoi faire bondir les puristes de la falaise ;)
Je ne l’ai pas vraiment choisi. La transition s’est faite naturellement. Disons qu’au départ je devais être a 80% grimpe 20 % coaching, et au fil du temps j’en suis arrivé à 90% coaching 10% grimpe. J’ai réellement commencé avec l’équipe Chambérienne (Paul Jenft, Luce Douady,Naïlé Meignan, Mejdi Schalk, Valentin Lecomte, Lisa Cherblanc et j’en passe…), pour arriver aujourd’hui à coacher des athlètes dans le privé, tel que Naïlé Meignan ou Clotilde Pfister.
La question qui ne rajeunit pas, je viens de prendre 15ans direct ahaha ! En ouverture, je pense que ça va faire maintenant bien une quinzaine d’année voir plus, et le coaching à peu près pareil. Et ça a pris de l’ampleur depuis 4 ans !
J’essaye de toujours de m’adapter au maximum a la personne, de coller à sa personnalité, ses qualités et ses moyens, de ne pas lui imposer ma vision ! Ce n’est pas toujours évident, mais c’est aussi ce qui me motive : je prends chaque coaching comme un défi, un défi qu’on a à accomplir ensemble !
J’apprécie les athlètes qui s’investissent et qui cherchent la logique derrière chaque cycles/séances/exercices. Je planifie toujours le projet sportif sur du long terme, ça fixe un cadre. En fonction des échanges et des retours, je réadapte et réorganise quotidiennement ma vision, ma planification; tout en gardant une grande ligne directrice 🙂
De rester patient.De ne pas griller les étapes, et surtout, de ne pas oublier que pour progresser en escalade, il faut avant tout grimper ! 😁
Ensuite, de bien varier les spots de grimpe, de ne pas rester cantonner dans sa salle : chaque ouvreur a un style. Ce serait limitant que de rester grimper tout le temps au même endroit.
C’est un souvenir qui s’étale sur une longue période, avec une athlète que je suis depuis son plus jeune âge.
Cela commence par une reprise de l’escalade, une année d’entrainement compliquée, beaucoup de sacrifices et des résultats en dent de scie, puis un titre de Championne du monde jeune en bloc. La ligne est tracée vers les coupes du monde, et s’arrête brutalement avec une opération du genou.
Deux années ½ plus tard, 2 opérations du genou, et une abnégation incroyable à l’entrainement : 1er podium en Coupe du monde de bloc ! Quel parcours incroyable, quel mental !
J’aurais tendance à dire à Ceüse, dans Biographie ! Je mettais mes essais en plein cagnard (pour Ceüse), en sachant que je n’ai pas beaucoup de patience, donc attendre les condi, ce n’était pas mon truc 😅
Dans mes meilleurs essais, je tombais dans le bac de fin (si on ne compte pas les derniers mètres plus facile). Et quand je tombais dans le bloc du début, je repartais direct et j’enchainais la voie. On peut le dire : mental de chips…
En réalité, je n’avais pas prévu d’en écrire un. Je voulais améliorer le support pédagogique de mon coaching. Les photos et textes étaient rédigés et corrigés avec l’aide d’Hervé Di Dominico dans cet objectif. Il s’est avérer que j’ai croiser la route de Jonathan Bel Legroux, spécialiste et auteur en autohypnose chez Amphora (maison d’édition) …
Une envie de partage, que d’autres spécialistes prennent le temps eux aussi de communiquer et d’échanger leur vision.
Interpeler les lecteurs, les amener à se poser des questions sur leur pratique et pourquoi pas échanger ensemble 🙂
Oui, un remerciement aux nombreuses personnes qui ont contribués au projet !
Prendre du plaisir. Même quand le coach t’impose 3 jours de repos ou une séance d’assouplissements 😉
J’avais commencé à faire pas mal de VTT de descente, mais entre le travail, le développement de l’entreprise et ma vie de famille, j’ai dû faire des choix.
Actuellement je suis focus a 200% sur le coaching et l’ouverture, ça me prend beaucoup de temps et d’énergie… mais c’est le truc qui me botte 🙂
Un 2ème livre sur la planification d’entrainement. On devrait commencer l’écriture prochainement avec Hervé.
Un projet de développement du haut niveau en région Pays de la Loire.
De manière plus général, continuer d’évoluer avec les athlètes que j’entraine, garder l’esprit ouvert et ne pas me reposer sur mes acquis, continuer de me former, d’apprendre, et de me remettre en question :)